Le projet a débuté par la mise en place de mesures de sécurité et d’isolement telles le balisage de la zone de dragage, l’installation d’un rideau de confinement des matières en suspension et le déploiement d’une estacade flottante pour limiter la migration possible d’hydrocarbures. Le dragage des sédiments contaminés s’est amorcé à l’aide d’un équipement muni d’un système de géolocalisation de façon à couvrir adéquatement les polygones de travail préalablement définis tout en surveillant les profondeurs et les superficies d’excavation requises. Un peu plus de 30 000 m³ de sédiments ont ainsi été récupérés avant d’être asséchés sur des aires spécifiquement conçues à cet effet et permettant de capter les eaux de drainage qui ont été traitées par décantation et filtration avant d’être rejetées à l’égout. Une fois asséchés, un peu plus de 70 000 t.m. de sédiments ont été disposées hors site et presque 3 millions de litres d’eau ont été traités.